5 mythes courants sur la vente d'une maison au Québec:

Plusieurs vendeurs croient que s'ils font affaire avec un courtier immobilier, ils n'auront pas à faire face à des recours potentiels d'un acheteur. Pourtant, les règles de protection légale sont les mêmes pour toute transaction immobilière au Québec.  Les courtiers ne sont pas des avocats et ne peuvent donc pas offrir de conseils juridiques. Voici cinq des mythes les plus courants que nous entendons à propos de la vente d'une maison.

  1. Le vendeur n'est pas tenu de révéler les défauts de la propriété à l'acheteur. En fait, il existe une obligation légale de divulgation des défauts, que le vendeur soit au courant ou non de ces derniers. Ce qu'on appelle communément le "vice caché". Les vices cachés peuvent être des défauts de construction, des désordres affectant le fonctionnement des systèmes ou encore des nuisances sonores. Les conséquences d’une non-divulgation peuvent être très importantes pour le vendeur, par exemple, l'obligation de restituer la totalité du prix d'achat à l'acheteur.

  1. Le vendeur peut se désister de la vente sans en informer l'acheteur.

En fait, si le vendeur souhaite se retirer de la transaction, il doit en informer l'acheteur par écrit, et ce, dans les meilleurs délais. Si le vendeur ne respecte pas cette obligation, il peut être tenu responsable des pertes subies par l'acheteur. En effet, ce dernier peut intenter une action en responsabilité civile contre le vendeur et demander des dommages-intérêts.

  1. Le vendeur n'a pas à laisser l'acheteur inspecter la propriété avant la signature de l'acte de vente.

Beaucoup de gens pensent que s'ils ont fait effectuer une inspection par un expert avant la mise en marché de leur propriété, ils n'ont pas à laisser l'acheteur procéder à une nouvelle inspection. En réalité, l'acheteur a le droit de faire inspecter la propriété par un expert de son choix, et ce, avant la signature de l'acte de vente. Si le vendeur refuse cette inspection, il peut être tenu responsable des défauts révélés par l'inspection.

Un inspecteur est quelqu’un qui inspecte la propriété au complet pour trouver les défauts de la propriété.

Un évaluateur immobilier c’est quelqu’un qui donne la valeur marchande de la propriété.

  1. Le courtier immobilier du vendeur protège ce dernier en cas de litige avec l'acheteur.

Les courtiers immobiliers sont des intermédiaires qui jouent un rôle important dans les transactions immobilières. Ils ont pour mission de faciliter la communication entre le vendeur et l'acheteur, mais ils ne sont pas des avocats. En cas de litige, chacun devra faire appel à son propre avocat.

  1. Le vendeur peut se baser sur la valeur qui lui a été donnée par son propre courtier immobilier pour fixer le prix de vente de sa propriété.

mais ce n'est qu'une estimation. Le vendeur n'est pas obligé de suivre les recommandations du courtier et peut fixer le prix de vente à sa guise. Cependant, il serait largement préférable de faire appel à un expert en évaluation immobilière comme Évaluation VGM avant de mettre votre propriété sur le marché, afin d'éviter toute mauvaise surprise.

En conclusion, il est important de bien comprendre les enjeux lorsque vous vendez votre propriété et de ne pas croire tout ce que vous entendez. Si vous avez des questions ou des doutes, n'hésitez pas à contacter un avocat spécialisé en droit immobilier. Il pourra vous conseiller et vous assister tout au long de la vente de votre propriété. Pour ce qui est de faire évaluer la valeur marchande de votre propriété, n'hésitez pas à contacter un expert agréé d'Évaluation VGM.

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